Merci à toi.

21 avril 2006

Merci.

La décision est prise, tu sais. Maintenant que je sais que tu sais. Maintenant que je sais que tu n’es plus qu’un réverbère éteint. Un sale réverbère éteint qui ne m’inspire plus rien. Ni colère, ni haine parce que tu ne mérite même pas cela. Et je ne m ‘épuiserai pas à mépriser quelqu’un comme toi. Tu n’as aucunement besoin de moi pour être méprisable. Ton manque de respect et de cœur, que dis-je ? Ton absence de respect et de cœur te rendent suffisamment méprisable crois moi.

Merci.

Tu n’avais pas fait cela depuis des années, je crois. Je me rappelle encore de ce journal. Tu avais donc déjà perdu ma confiance et ta dignité. Mais ce sont des choses qui ne comptent donc pas pour toi. Je ne suis même pas écœurée, même pas effarée, pas même égarée. Ce n’est point de ma faute si tu n’as pas de respect pour moi. Moi qui te croyais respectueuse. Je me suis bien trompée sur toi. Mais avec du recul cela ne me choque même pas.

Merci.

Ici. Ou plutôt, le premier, le vieux que je relis parfois avec le sourire, non pas parce que c’est touchant, bien écrit, joli, heureux ou quoi que ce soit mais bel et bien parce que j’ai réussi à avancer. Mais c’est quelque chose que tu ne comprends pas. Il faut croire. Le premier, c’était une poubelle, une sorte de thérapie, un besoin d’être moi sans l’être, un besoin de me plaindre, de confier, de dire. Ce que je ne voulais pas dire. Ce que je ne voulais pas que les autres entendent. Mais c’est quelque chose que tu ne comprends pas. Puis Pilopp, c’était avant tout un ailleurs, un nouveau, un plus beau. Il l’était tellement plus que je n’ai plus écrit que sur celui là. Puis la migration et tout ce qui s’en suit m’a légèrement dégoûté de ce monde virtuel là. Mais j’étais attachée, à mes habitudes et à ces gens là. Les gens trop bien qu’on pouvait connaître ici. Cela ne fait presque rien. De ton coté. Tu vois ça ne me touche pas plus que ça. On verra quand tu seras en tête à tête avec ta conscience, ce sont des choses qui ne me regardent pas. Je voulais arrêter parce que je m’enlisais. Ici c’était un moyen facile d’écrire en étant lu, sans prendre de risque puisque je ne supportais pas que mon entourage lise tout cela. Mais tu ne pouvais pas respecter ça, c’était plus fort que toi. T’avais pas déjà essayé de briser mes rêves d’écriture que tu comptais les briser là. Sauf que tu vois, j’ai plus besoin d’être là pour écrire, si j’étais là, c’était surtout pour les lire et par peur de les perdre, tous ces gens là. Maintenant que je sais que ni toi, ni les autres briseurs de rêves ne peuvent réellement atteindre un rêve s’il est bien accroché dans la tête et dans la fin du monde ce ne sont pas tes plus affreuses basses qui vont me déstabiliser. Loin de là, puisque dans quelques mois, tu n’existeras que pour l’argent que tu donneras. Et si tu ne le fais pas je pourrais encore mieux vivre sans toi.

Merci.

Grâce à toi, à ton absence de respect, pour moi comme pour toi, je pourrais écrire librement, sans les chaînes virtuelles qui existaient ici et qui m’empêchaient d’écrire pour de vrai, pour de bon, pour me lancer et y croire. Mais ça n’empêche rien, la décision j’étais sur le point de la prendre. J’aurais voulu du temps pour raconter Kits, les Canaries, les discussions et ce que cela m’a apporté. Tellement, tellement mais tu ne le comprendrais pas. Mais tu n’as simplement pas de respect. Tu vois, je ne veux pas etre comme toi, je casse le cercle, je m’en éloigne et je continue. Un réverbère en moins, aussi important soit-il se remplace. Ce n’est qu’un objet. Et même si c’est la lumière qui manquera cela fait bien longtemps que cette lumière était bien trop noire pour moi.

Merci.

Je peux leur dire au revoir maintenant. A ceux que j’ai rencontrés. Marion, Tiphaine, Marine, No’, Flore, Laura, Anne, Thierno, Naouel, aux autres que j’ai aussi aimés sans les rencontrer. Lenna, Cécile, Constance, et les autres ceux que je lis, ceux à qui je parle peu et que je ne voudrais pas perdre quand même. Pixie, Salefée, Noaime, Pitch, KillHer, Faith, Golden Boy, Yorgolo, Chromosome, Elianne, Nobuo, Chupa, Aem, Orangefreak et d’autres, j’ai du en oublier d’autres, malheureusement. Oui oui, vous tous, j’viendrais lire parfois, commenter un peu moins, ou un peu plus et si on pouvait garder contact, si on pouvait s’imaginer qu’un jour je vous ferais un bon thé. Ouais et je vais même laisser mon adresse msn. Même si j’aime pas msn. mikou_penelope@msn.com. Parce que j’ai tres tres peur qu’ils disparaissent de ma vie. Vois tu ?

Merci.

Tu as cru comprendre Claire, RV, en la lisant aussi je suppose, ceci explique le livre qui était censé nous ressembler. Mais t’as rien compris, vieille conne, sinon t’aurais jamais fait ça. Et tu parlais de respect d’intimité dans ta lettre ? Et mon cul tu le respectes aussi ? Parce que si moi je fais n’importe quoi avec, je ne te demandais aucunement de t’introduire dans cette absence de confiance. Ne m’as tu pas appris que la confiance est la chose essentielle d’une relation ? Mon cul !

Merci

D’avoir lu, les maux et d’avoir aussi souvent été sans cœur. Parce qu’en plus d’être aussi irrespectueuse t’étais même pas capable d’agir en conséquence de ces lectures interdites…

Mais le pire c’est que je m’en fous, je suis passée au delà de tout ça avec le même intérêt que pour ma première fois, comme si ça comptait pas, n’importait pas, parce qu’au fond c’est cela.

T’as même pas su, avec tout ce que tu lisais de moi m’aider, même ça, tu pouvais pas, sans cœur, t’en avais rien à foutre en fait, c’était de la curiosité malsaine pour avoir l’emprise. Mais t’as plus rien, de moi, du moins, tu n’as plus rien, t’as tout, mais alors tout détruit.

Et même si notre relation était compliquée, je ne crois pas qu’en faisait cela tu es arrangée quoi que ce soit. Mais cela ne fait rien.

Merci.

Maman.