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Oxymore.
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11 avril 2006

Y'en a pas un sur cent et pourtant ils existent.

     Ces soirées où l’on repart avec le sourire. Je marche, en regardant pointait la lune, sous ses faux airs de thune, écrivait Boris Vian, chantent les têtes raides et je me réjouissais d’avoir enfin trouvé les gens qui auparavant me manquaient. Ceux qui voyaient le monde, ceux qui pensaient le monde, ceux qui rêvaient le monde. Je n’étais plus tout à fait seule dans ce monde affreux à voir ce qu’il faudrait changer.

Alors ce soir, je mourrais presque, après notre lutte, en sentant malgré le découragement, encore de la rage qui tremblait dans leurs mots. Ce ne sont que des garçons que l’on croirait simplement bourrés, qui parle de Léo Ferré, d’Elsa Triolet et de Trotski. Leurs idéologies penchent entre l’anarchie et le communisme. De les avoir trouver, j’en vacille. Je me sens tellement moins seule dans mon utopie et cela devient presque une réalité.

Aujourd’hui c’était une fin, avant un renouvellement, mais c’était une si jolie fin, sur une si jolie victoire. Et si la bataille est gagnée, ne croyez pas pour autant que l’on va se relâcher, la guerre commence et nous lutterons sans cesse. Oui aujourd’hui, après l’annonce à la radio, après l’interview des journalistes, après deux passages à la télévision que je n’ai même pas vus, j’étais avec les autres, au pastis complètement bourrée. Cette journée emplie de sourires qui exprimaient souvent la satisfaction de la victoire, de l’union et de la révolution est marquée par l’entrelacement de ces je t’aime écrits, auxquels je ne peux plus tout à fait répondre sans mourir de peur à l’idée qu’elle s’en aille encore. Je me bats, aussi fort, assez fort et demain, dans la rue nous serons encore. J’ai le cœur gonflé, on vit dans l’histoire. Tellement de choses à en dire, mais de la plume je ne saurais encore me servir. Je vis, je vis, je vis.

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Commentaires
B
Ferré, sans aucun doute, les anarchistes. Anfin voyons !
I
Rien àa dire juste que j'aime toujours autant passer ici.
A
ferré
A
ferrat
A
:)
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