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Oxymore.
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6 juin 2006

Hier.

Hier. Je crois bien que c'était hier. Hier, j'ai eu l'envie. De la rappeler. De lui demander pardon. De pleurer. De lui demander encore. De lui dire, encore surtout. Hier c'était si différent des autres jours. Parce qu'avant hier, et encore avant et avant. J'étais intiment, profondément convaincue et persuadée. Que je ne l'aimais plus. Que c'était une pute. Que j'étais loin. Que je n'avais pas besoin d'elle. Que c'était du passé. Cependant hier. Je ne sais pas. Il y avait toutes ces choses que j'avais envie de lui dire. Que ce n'était pas parce qu'on ne vivait pas dans le réel mais parce qu'elle aimait aussi quelqu'un d'autre. Que ça c'était la chose en trop. L'entendre pleurer le départ du Garçon. La lire pleurer le départ du Garçon. Je ne pouvais plus. Comme si mon ventre allait exploser. Ce qu'il fit. A sa manière il explosa, recracha mon cœur. Et je ne l'aimais déjà plus. J'étais trop déçue, trop perdue, trop vaincue.

(je t'aimais comme dans un livre, comme une héroïne, comme un écrivain, comme un dramaturge, comme un poète, comme on aime notre RêVe AcheVé, comme RV, comme je n'aimerais plus jamais. Cependant ce n'est pas parce que je t'ai à ce point aimé que je t'aime encore) Je lui avais écrit cela dans le vide à l'ascension. Je t’aimais comme un des livres que tu as jeté.

Cependant, je suis devenue une amoureuse. De celui qui est revenu de Chine les cheveux bleus, de K. qui m'a tout réappris, de celle qui chante à en faire crever mon ventre, du punks roots, de la grande blonde, de la petite brune, du gars du bus, de la punkette, de l'anti CRS,  de celui avec qui je me suis réveillée dans une tente, et de celui qui m'a demandé mon numéro en m'appelant violette. Je suis devenue une amoureuse parce que je n'aimerais plus jamais autant, parce que ce n'est jamais assez. Je ne veux et ne peux plus.

Hier. Jusqu’à hier, j’étais heureuse de baiser à tout va, de me réveiller avec un inconnu dans une tente, d’être lovée dans les bras d’un jeune homme au hasard dans un concert. J’étais surtout heureuse de réaliser à quel point j’étais entourée d’amis formidables que j’aimais bien plus encore. J’étais heureuse de sortir si souvent, de vivre aussi vite et tellement fort. Mais hier je ne sais déjà plus pourquoi j’ai pleuré en pensant à toi. Je ne sais plus pourquoi, parce que hier, c’est déjà du passé pour moi. Et puis comme chante si bien Ben Harper « please bleed ».

[Tant pis pour mon retour triomphal, avec une nouvelle décoration de Mlle Frambroise, et la preuve formelle que si je revenais c’était contrainte et forcée par AEM qui me faisait chanter, d’ailleurs ça y est maintenant tu peux me le donner, tant pis pour les autres souvenirs merveilleux, tant pis parce qu’ils sont là et que ça, ça ne changera pas. Je ne sais pas quand est ce que je reviendrai, on verra quand ça me chantera.]

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Commentaires
B
C'est la première fois que je viens là moi, et je dois dire que j'aime bien :) <br /> Continue bien alors, puisque tu viens de revenir :)
L
Oh !
P
Putain! J'avais réussi pourtant. Je croyais avoir réussi pourtant. Je sais comment tu es. Comment je suis. Et surtout pourquoi je suis partie. J'avais réussi. Putain. Tu faisais plus partie de ma vie. Je parlais même de toi comme un joli souvenir PASSE. J'allais bien, avec mes amis, les cours, les révisions, es festivals, les voyages, le pouces, les garçons, les filles. Putain. Ca allait bien. Alors dégage, me propose pas de demain. Y'a pas de demain avec toi. C'est pas possible. Mais je voudrais tellement te voir comme te voient mes amis plutôt qu'avec mes yeux. Mais putain. Dégage. Putain. J'avais réussi
U
Et demain?
N
Tout retour est tout de même triomphal tu sais, en tout cas, il me ravi.
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