Je m'eveillai.
"Je m'eveillai mais c'etait en voyage, le train avait roulé toute la nuit."
Il semblerait que. La vie ne soit pas une série tv. Comme si ma vie ne pouvait être résumée. J'ai perdu mon rêve, celui d'écriture et de litterature. J'ai perdu mon amour. J'ai perdu ma famille et il m'arrive de tout faire pour perdre mes amis. Je fonce droit dans le mur, la tête la première qui espère tout détruire, et se briser en fumée. La mise en abîme est si loin d'être terminée. Cette année avait si bien commencé et je ne peux dire ce qui a cloché. Surement la mort qui se mèle à la vie, le passé au présent, le présent au futur. L'avenir doit être derriere ce mur, seulement je crois que je prefere encore restée couchée, enfumée, imbibée et les oublier. Je suis seule et c'est la plus douloureuse certitude qu'il me reste, car les autres se sont barrés, ont été expulsés, comme si de rien était. Je suis seule avec mes rêves et mon angoisse de ne pas les vivre. Maintenant, je dois jouer le jeu, continuer coûte que coûte mais je ne comprends pas pourquoi j'en pleure déjà. Je suis seule face à mes peurs, face à mes rêves et Il ne me regarde pas. Je suis là, seule mais pas tout à fait parfois. A croire que j'oublie l'essentiel de ce qui fait mon sourire, que j'oublie qu'ils sont là. Je dois être comme Remi ou quelques autres comme celui là. Je suis là et je sais que ça ne va pas, mais eux aussi, ils sont là. "Aux petits bonheurs et à la grande vadrouille!". Pour toujours ou au moins un bout de vie. Je m'eveillai, contemplai les erreurs passées et pleurai. Je m'éveillai et rêvai. Je m'éveillai.
Gracious Mama Africa.